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Séjour à Hasselt, 18 juin, avec 2 photos

La sortie du troisième jour nous emmène vers l'est de Hasselt. A Winterslag, devant l'école des garçons, non loin (mais séparée) de l'école des filles, Michel Pierre nous raconte ses souvenirs d'enfance. Tout est ici organisé pour l'épanouissement des enfants avant leur entrée pour certains... à la mine.

La halte de la mi-journée fut des plus agréables sur une belle terrasse de la taverne de As ouverte spécialement pour nous. Et là, sans prévenir, l’un de nous ose l'impensable : commander une glace ! Oui, une glace. Scandale dans les rangs. Et comme souvent avec les actes courageux, il fut rapidement suivi. Un second craqua. Puis un troisième. À la fin, c'était une invasion sucrée : fraise, vanille, chocolat, double chantilly pour les plus athlétiques. En quelques minutes, on avait fait exploser le chiffre d’affaires de la semaine. La patronne, enchantée, nous remercie en prenant la photo de groupe devant la taverne avant de prendre congé de Cyclocoeur.

Mais l'aventure, la vraie, commence toujours là où on ne l’attend pas. A quelques kilomètres de Hasselt, un bruit sec, un peu métallique, presque dramatique. Un rayon de roue arrière du tandem de la présidente venait de rendre l’âme. Silence dans le peloton. Minute de recueillement. Puis, dans une inspiration de génie collectif (ou de panique déguisée), quelqu’un suggéra avec la plus grande diplomatie :

— Et si... par pur souci de sécurité, la présidente cédait sa place à un passager un peu plus... euh... léger ? L'intéressée accepta sans broncher.

La fin du parcours se passa sereinement. Douche, repas, chasse aux Street Arts et fraternisation avec quelques clientes flamandes peu farouches pouvaient commencer.

Hasselt Hasselt
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